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Immobilier : vers une baisse des taux profitable ?

L’année 2024 s’annonce favorable pour les emprunteurs, avec une baisse des taux immobiliers attendue dans les prochains mois. Cette tendance est propice à la réalisation de projets immobiliers, qu’il s’agisse d’acheter sa résidence principale ou d’investir dans du locatif.

Dans cet article, nous allons voir comment profiter de cette opportunité et quels sont les avantages et les inconvénients de chaque option.

Le crédit pour la résidence principale

L’utilité et le fonctionnement du crédit pour acheter sa résidence principale

Le crédit immobilier est un prêt accordé par une banque ou un organisme financier pour financer l’achat d’un bien immobilier destiné à devenir la résidence principale de l’emprunteur. Il permet de devenir propriétaire sans disposer de la totalité du prix du bien, en remboursant des mensualités sur une durée déterminée.

Le crédit immobilier est généralement assorti d’un taux d’intérêt, qui représente le coût du prêt, et de frais annexes, tels que les frais de dossier, les frais de garantie ou les frais de notaire. Pour obtenir un crédit immobilier, il faut présenter un dossier solide, comprenant des justificatifs de revenus, d’épargne, de situation personnelle et professionnelle, ainsi qu’un apport personnel, qui correspond à la part du prix du bien que l’emprunteur finance lui-même.

Plus l’apport est élevé, plus le taux du crédit est bas et plus les chances d’obtenir le prêt sont grandes. Il existe également des dispositifs d’aide à l’accession à la propriété, comme le prêt à taux zéro (PTZ), qui est un prêt sans intérêt ni frais, accordé sous conditions de ressources, pour financer une partie de l’achat d’un logement neuf ou ancien avec travaux.

Une simulation d’achat d’une résidence principale entre un taux à 4,5% et un taux à 3,5%

Pour illustrer l’impact de la baisse des taux sur le coût du crédit, nous allons comparer deux simulations d’achat d’une résidence principale :

– Montant de 150 000 € / apport de 10% : soit 15 000 € / durée de remboursement : 20 ans.

Nous allons supposer que les frais annexes sont de 3% du montant emprunté, soit 4 050 €, et que le taux d’assurance est de 0,36% par an.

Taux du crédit
 4,5%3,5%
Montant emprunté135 000 €135 000 €
Mensualité hors assurance851,67 €775,77 €
Coût total du crédit hors assurance69 400,80 €51 185,60 €
Mensualité avec assurance886,70 €810,80 €
Coût total du crédit avec assurance77 210,40 €58 995,20 €

On constate que la baisse du taux de 1 point permet de réduire la mensualité de 75,90 € et le coût total du crédit de 18 215,20 €, soit une économie de 13,5% sur le coût du crédit.

Cela représente une somme non négligeable, qui peut être utilisée pour financer d’autres projets ou pour épargner.

 

Le crédit pour investir dans du locatif

L’utilité et le fonctionnement du crédit pour investir dans du locatif

Le crédit immobilier peut également servir à financer l’achat d’un bien immobilier destiné à être mis en location. Il s’agit d’un investissement locatif, qui permet de se constituer un patrimoine, de percevoir des revenus complémentaires et de bénéficier d’avantages fiscaux. Le crédit immobilier pour investir dans du locatif fonctionne de la même manière que pour la résidence principale, à quelques différences près.

Tout d’abord, le taux du crédit est généralement plus élevé, car le risque de défaut de paiement est plus important.

Ensuite, les revenus locatifs sont pris en compte dans le calcul de la capacité d’emprunt, ce qui peut augmenter le montant du prêt accordé.

Enfin, les intérêts du crédit sont déductibles des revenus fonciers, ce qui permet de réduire l’impôt sur le revenu. Le crédit immobilier pour investir dans du locatif est un levier financier, qui permet d’acheter un bien avec un apport faible ou nul, tout en optimisant sa fiscalité et en conservant son épargne.

Il faut toutefois être vigilant sur la rentabilité du projet, qui dépend du prix d’achat, du loyer, des charges, de la vacance locative, de la fiscalité et de la valorisation du bien.

Il faut également savoir que la durée réelle du crédit n’est pas obligatoirement celle prévue au départ, car il est possible de rembourser le prêt par anticipation, en totalité ou en partie, ou de le renégocier si les taux baissent.

 

Simulation entre un taux à 4,5% et un taux à 2,5 % pour un appartement locatif de 150 000 €

Pour illustrer l’impact de la baisse des taux sur la rentabilité d’un investissement locatif, nous allons comparer deux simulations d’achat d’un appartement locatif :

– Montant : 150 000 € / apport de 10% soit 15 000 € / durée de remboursement : 20 ans / loyer : 600 € par mois / charges : 100 € par mois / régime fiscal au réel.

Taux du crédit
 4,5%2,5%
Montant emprunté135 000 €135 000 €
Mensualité hors assurance851,67 €716,43 €
Coût total du crédit hors assurance69 400,80 €36 943,20 €
Mensualité avec assurance886,70 €751,46 €
Coût total du crédit avec assurance77 210,40 €44 752,80 €
Revenu locatif annuel6 840 €6 840 €
Charges annuelles1 200 €1 200 €
Revenu foncier annuel5 640 €5 640 €
Intérêts d’emprunt annuels6 070 €3 375 €
Autres charges déductibles1 000 €1 000 €
Revenu foncier net-1 430 €1 265 €
Impôt sur le revenu0 €379,50 €
Prélèvements sociaux0 €191,10 €
Revenu net après impôt-1 430 €694,40 €
Rentabilité nette-0,95%0,46%

On constate que la baisse du taux de 2 points permet de passer d’une rentabilité négative à une rentabilité positive, grâce à la réduction du coût du crédit et de la déduction des intérêts d’emprunt.

Cela représente une différence de 2 124,40 € par an, soit 42 488 € sur 20 ans. Le taux du crédit est un élément déterminant pour la rentabilité d’un investissement locatif.

En conclusion …

La fiscalité immobilière est un élément essentiel à prendre en compte dans tout projet immobilier, qu’il s’agisse d’acheter sa résidence principale ou d’investir dans du locatif. Elle peut avoir un impact significatif sur le coût du crédit, le revenu net après impôt et la rentabilité de l’opération.

Il existe différents régimes fiscaux, qui offrent des avantages et des inconvénients selon la situation de chaque emprunteur. Il est donc important de bien se renseigner et de comparer les différentes options avant de se lancer. Pour cela, il est conseillé de se faire accompagner par un professionnel de l’immobilier, qui pourra vous aider à optimiser votre fiscalité et à réaliser votre projet dans les meilleures conditions.

Ainsi, vous pourrez profiter pleinement des opportunités offertes par la baisse des taux immobiliers, sans que votre rêve ne se transforme en cauchemar.

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SCPI : La bonne alternative pour préparer sa retraite

La retraite est un sujet qui préoccupe de nombreux Français. En effet, avec le vieillissement de la population, la réforme des régimes obligatoires et la baisse du pouvoir d’achat, il est de plus en plus difficile de maintenir son niveau de vie à la retraite. C’est pourquoi il est essentiel de se constituer un complément de revenu pour profiter pleinement de cette période de la vie.

Parmi les solutions d’épargne existantes, l’immobilier est souvent plébiscité pour sa sécurité, sa rentabilité et sa fiscalité avantageuse. Toutefois, investir dans la pierre n’est pas sans contraintes : il faut disposer d’un apport conséquent, s’occuper de la gestion locative, faire face aux aléas du marché…

Heureusement, il existe une alternative qui permet de bénéficier des atouts de l’immobilier sans ses inconvénients : les SCPI.

Les SCPI, ou sociétés civiles de placement immobilier, sont des structures qui collectent des fonds auprès d’investisseurs pour acheter et gérer des biens immobiliers locatifs, principalement à usage professionnel (bureaux, commerces, entrepôts…).

Les investisseurs, appelés associés, reçoivent en contrepartie des dividendes proportionnels au nombre de parts qu’ils détiennent.

Le principe des SCPI de rendement

L’historique des SCPI

Les SCPI, ou sociétés civiles de placement immobilier, sont nées dans les années 60 pour permettre aux particuliers d’investir dans l’immobilier d’entreprise. Elles se sont développées dans les années 80 avec la création de différentes catégories de SCPI : de rendement, fiscales ou de plus-value.

Elles se sont diversifiées dans les années 2000 sur le plan géographique et sectoriel. Elles ont connu un essor dans les années 2010 grâce à un contexte favorable : baisse des taux, recherche de rendement, digitalisation.

Aujourd’hui, les SCPI représentent un marché de plus de 70 milliards d’euros, avec plus de 180 SCPI et plus d’un million d’associés.

Le fonctionnement des SCPI de rendement

Les SCPI de rendement fonctionnent selon un mécanisme simple : les investisseurs achètent des parts de SCPI et deviennent associés, les SCPI acquièrent et gèrent des immeubles locatifs à usage professionnel, les SCPI perçoivent des loyers et les redistribuent aux associés sous forme de dividendes.

– Avantages : elles mutualisent le risque entre les associés, elles diversifient le patrimoine sur plusieurs zones géographiques et secteurs d’activité, elles délèguent la gestion à des professionnels, elles sont accessibles à partir de quelques centaines d’euros, elles sont liquides grâce à un marché secondaire dynamique.

– Inconvénients / risques : elles n’offrent pas de garantie en capital, elles peuvent varier à la hausse ou à la baisse, elles prélèvent des frais de gestion, elles sont soumises à la fiscalité des revenus fonciers ou mobiliers, elles nécessitent une durée de placement recommandée de 8 à 10 ans.

Les modes d’acquisition et la fiscalité des SCPI

Les modes d’acquisition

Il existe plusieurs modes d’acquisition des SCPI, qui offrent des modalités et des conditions différentes selon le profil et les objectifs de l’investisseur.

On peut distinguer :

– L’acquisition au comptant : il s’agit d’acheter des parts de SCPI avec son épargne personnelle, sans recourir à l’emprunt. C’est le mode d’acquisition le plus simple et le plus rapide, mais il nécessite de disposer d’un apport suffisant et il n’optimise pas la fiscalité des revenus.

– L’acquisition à crédit : il s’agit d’emprunter auprès d’une banque pour financer l’achat de parts de SCPI. C’est le mode d’acquisition le plus avantageux, car il permet de profiter de la baisse des taux d’intérêt, de bénéficier d’un effet de levier, de déduire les intérêts d’emprunt des revenus fonciers et de se constituer un patrimoine sans apport.

– L’acquisition en démembrement : il s’agit de séparer la propriété des parts de SCPI en deux droits distincts : l’usufruit et la nue-propriété. L’usufruitier perçoit les revenus pendant une durée déterminée, tandis que le nu-propriétaire récupère la pleine propriété à l’issue du démembrement. C’est le mode d’acquisition qui permet de réduire le coût d’acquisition des parts, de diminuer l’impôt sur la fortune immobilière et de transmettre son patrimoine à moindre frais.

– L’acquisition en assurance-vie : il s’agit d’investir dans des parts de SCPI via un contrat d’assurance-vie. C’est le mode d’acquisition qui permet de bénéficier de la fiscalité avantageuse de l’assurance-vie, de diversifier son épargne, de disposer d’une grande souplesse de gestion et de transmission.

La fiscalité de la SCPI

Les revenus des SCPI sont soumis à la fiscalité des revenus fonciers ou des revenus mobiliers, selon le mode d’acquisition des parts. Ils sont également assujettis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2%. Il existe toutefois des abattements, des déductions et des crédits d’impôt qui permettent de réduire l’impôt sur le revenu. Par exemple :

– Les associés qui détiennent leurs parts depuis plus de 5 ans bénéficient d’un abattement de 30% sur les dividendes.

– Les associés qui empruntent pour acheter des parts de SCPI peuvent déduire les intérêts d’emprunt de leurs revenus fonciers.

– Les associés qui investissent dans des SCPI fiscales peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt de 25% sur le montant de leur souscription, dans la limite de 300 000 €.

Certaines SCPI investissent à l’étranger, dans des pays où la fiscalité est plus avantageuse qu’en France. Dans ce cas, les revenus perçus par les associés ne sont pas soumis aux prélèvements sociaux, mais uniquement à l’impôt sur le revenu, selon la convention fiscale entre la France et le pays concerné. Cela permet de limiter la pression fiscale et d’augmenter le rendement net des SCPI.

Une simulation avec un investissement de 100 000 € sur 15 ans

Les hypothèses de la simulation

Pour faire une simulation avec un investissement de 100 000 € sur 15 ans, nous allons choisir une SCPI de rendement représentative du marché, définir les paramètres de la simulation et préciser les sources et les références utilisées.

Voici les hypothèses de la simulation :

– La SCPI choisie est Corum XL, une SCPI de rendement diversifiée qui investit en zone euro et au-delà, avec une capitalisation de 4,2 milliards d’euros, un rendement de 6,26% en 2023, un prix de la part de 1 075 €, des frais de souscription de 11,96%, des frais de gestion de 13,20% des loyers, un taux d’occupation de 98,8% et un report à nouveau de 2,5 mois.

– Les paramètres de la simulation sont les suivants : un investissement de 100 000 € au comptant, une durée de placement de 15 ans, une fiscalité des revenus fonciers au taux marginal d’imposition de 30%, une évolution du prix des parts de 1% par an, une revalorisation des dividendes de 0,5% par an.

Les sources et les références utilisées pour la simulation sont les suivantes : le site web de la SCPI1, le rapport annuel 2023 de la SCPI2, le simulateur en ligne de la Centrale des SCPI3.

Les résultats de la simulation

Les résultats de la simulation sont présentés sous forme de tableau et de graphique, qui illustrent l’évolution du capital investi, des revenus perçus, de la valeur du patrimoine, de la rentabilité interne, de la plus-value, de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur la fortune immobilière sur 15 ans.

AnnéeCapital investiRevenus perçusValeur du patrimoineRentabilité internePlus-value
5100 000 €5 613 €92 124 €5,54%-7 876 €
10100 000 €5 761 €96 416 €5,59%-3 584 €
15100 000 €5 918 €100 926 €5,64%926 €

On peut analyser les résultats de la simulation comme suit :

La performance globale de l’investissement est de 5,64 %, ce qui est supérieur à l’inflation et à la plupart des placements sans risque.

– La comparaison avec d’autres placements montre que les SCPI de rendement sont plus rentables que le livret A, le PEL, le fonds euros ou les obligations, mais moins que les actions ou l’immobilier résidentiel.

– La sensibilité aux variations des paramètres est faible, car les SCPI de rendement sont peu volatiles et offrent une bonne visibilité sur les revenus et la valeur du patrimoine.

L’impact de la fiscalité est important, car les revenus des SCPI sont imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux, ce qui réduit le rendement net. Il existe toutefois des moyens d’optimiser la fiscalité, comme l’acquisition à crédit, le démembrement ou l’assurance-vie.

En conclusion

En conclusion, les SCPI sont une bonne alternative pour préparer sa retraite, car elles permettent de se constituer un patrimoine immobilier et de percevoir des revenus réguliers, sans les contraintes de la gestion locative.

Les SCPI offrent également une performance supérieure à l’inflation, une mutualisation du risque, une diversification géographique et sectorielle, une accessibilité, une liquidité et une simplicité.

Elles peuvent s’adapter à tous les profils et à tous les objectifs d’investissement, grâce aux différents modes d’acquisition et aux avantages fiscaux. Les SCPI sont donc une solution d’épargne idéale pour profiter pleinement de sa retraite !

Si vous souhaitez en savoir plus sur les SCPI et les opportunités qu’elles offrent, n’hésitez pas à contacter un conseiller en gestion de patrimoine, qui pourra vous accompagner dans votre projet de retraite. 😊

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Livret A / LEP : combien allez vous gagner cette année ?

Vous souhaitez épargner de l’argent en toute sécurité et sans risque ? Vous vous demandez quel est le meilleur livret d’épargne pour votre situation ?

Dans cet article, nous allons comparer deux livrets réglementés très populaires : le Livret A et le Livret d’Épargne Populaire (LEP). Ces deux produits d’épargne vous permettent de placer votre argent sur un compte rémunéré, sans frais, sans impôt et sans plafond de retrait. Mais ils présentent aussi des différences importantes, notamment en termes de taux, de plafond de dépôt et de conditions d’accès.

Nous allons donc vous expliquer le fonctionnement de chacun de ces livrets, vous donner des exemples de calcul de rendement pour un montant donné, et vous aider à choisir le livret le plus adapté à votre profil.

 

Alors, Livret A ou LEP : combien allez vous gagner cette année ? C’est ce que nous allons voir ensemble !

 

Le Livret A

Le Livret A est le livret d’épargne le plus répandu en France. Il a été créé en 1818 pour encourager l’épargne populaire et financer le logement social. Il est accessible à tous, sans condition de revenu ni de résidence. Il présente les caractéristiques suivantes :

– Il est rémunéré à un taux fixé par l’État, qui est actuellement de 3 %.

– Il est exonéré de tout impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.

– Il a un plafond de dépôt de 22 950 € par personne.

– Il n’a pas de plafond de retrait, ni de frais de gestion.

– Il est disponible à tout moment, sans pénalité ni délai.

Le Livret A est donc un placement sûr, simple et avantageux, qui permet de disposer d’une épargne de précaution en cas de besoin.

SIMULATION EN 1 AN

Mais quel est son rendement réel ? Pour le savoir, il faut prendre en compte la durée du placement, le montant déposé et la fréquence des versements et des retraits.

Voici un exemple de calcul du rendement du Livret A pour un montant de 10 000 € placés pendant un an, sans versement ni retrait supplémentaire :

Montant initial

Taux

Intérêts annuels

Montant final

10 000 €3 %300 €10 300 €

On voit que le rendement du Livret A est assez faible, puisqu’il ne permet pas de compenser l’inflation, qui est estimée à 4 % pour l’année 20242. Cela signifie que le pouvoir d’achat de l’épargne diminue avec le temps. Il existe donc d’autres livrets d’épargne plus rémunérateurs, comme le Livret d’Épargne Populaire (LEP), que nous allons voir dans la partie suivante.

Le LEP

Le LEP est le Livret d’Épargne Populaire. Il s’agit d’un livret d’épargne réglementé, réservé aux personnes aux revenus modestes. Il présente les caractéristiques suivantes :

– Il est rémunéré à un taux fixé par l’État, qui est actuellement de 6 %.

– Il est exonéré de tout impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.

– Il a un plafond de dépôt de 10 000 € par personne.

– Il n’a pas de plafond de retrait, ni de frais de gestion.

– Il est disponible à tout moment, sans pénalité ni délai.

Pour ouvrir un LEP, il faut remplir certaines conditions de ressources, qui dépendent de la situation familiale et du lieu de résidence. Le plafond de revenus à ne pas dépasser est révisé chaque année. Il est basé sur le revenu fiscal de référence de l’année précédente.

Voici les plafonds de revenus pour l’année 2024 :

Nombre de parts de quotient familial

Plafond de revenus – MétropolePlafond de revenus – Outre-mer
122 419 €26 531 €
1,528 406 €32 867 €
234 393 €38 854 €
2,540 380 €44 841 €
346 367 €50 828 €
Quart de part supplémentaire2 994 €3 168 €
Demi-part supplémentaire5 987 €5 987 €

Le LEP est donc un placement très intéressant, qui offre un taux de rémunération nettement supérieur à celui du Livret A.

SIMULATION EN 1 AN

Mais quel est son rendement réel ? Pour le savoir, il faut prendre en compte la durée du placement, le montant déposé et la fréquence des versements et des retraits.

Voici un exemple de calcul du rendement du LEP pour un montant de 10 000 € placés pendant un an, sans versement ni retrait supplémentaire :

Montant initial

Taux

Intérêts annuels

Montant final

10 000 €6 %600 €10 600 €

On voit que le rendement du LEP est nettement plus élevé que celui du Livret A, puisqu’il permet de compenser l’inflation et de gagner du pouvoir d’achat.

Cependant, le LEP n’est pas accessible à tous, contrairement au Livret A. Il faut donc vérifier si l’on remplit les conditions de ressources pour en bénéficier.

 

Conclusion

Nous avons comparé deux produits d’épargne réglementés qui vous permettent de placer votre argent sans risque, sans frais, sans impôt et sans limite de retrait.

– Le Livret A a un taux de 3 % et un plafond de 22 950 €. Il est ouvert à tous.

– Le LEP a un taux de 6 % et un plafond de 10 000 €. Il est réservé aux personnes aux revenus modestes.

Nous avons montré que le LEP est plus rentable que le Livret A, mais qu’il n’est pas accessible à tout le monde.

Pour votre épargne de précaution : si vous êtes éligible au LEP, nous vous conseillons de le privilégier, car il vous offrira un meilleur rendement que le Livret A.

Nous espérons que cet article vous a aidé à y voir plus clair sur les livrets d’épargne. N’hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à partager cet article. Merci de nous avoir lu et à bientôt !

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Combien peut-on espérer gagner avec une assurance-vie en 2024 ?

Face à l’inflation croissante et aux incertitudes économiques, il est essentiel d’envisager l’avenir avec sérénité. L’assurance-vie est un placement privilégié des Français pour préparer leur retraite ou transmettre leur patrimoine. Alors, combien peut-on espérer gagner avec une assurance-vie en 2024 ? Décryptage.

 

Les différents supports dans l’assurance-vie

1. Les fonds en euros : sécurité et performance modérée

Les fonds en euros exposent le capital à un risque faible, mais offrent également une rémunération moins élevée. Malgré la baisse tendancielle de leurs rendements ces dernières années, ils restent prisés pour leur sécurité et leur garantie en capital.

En 2024, il est peu probable que les taux repartent à la hausse, principalement en raison d’un contexte de taux bas persistant. Ainsi, les épargnants devront se contenter de rendements modestes, estimés autour de 1% voire légèrement moins pour certains contrats.

2. Les unités de compte (UC) : à la recherche d’un rendement plus attractif

En quête de performances supérieures, les épargnants peuvent se tourner vers les unités de compte. Ces supports proposent une diversification sur différents actifs tels que les actions, les obligations ou encore l’immobilier via les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier). Le rendement peut être plus intéressant, mais il dépend principalement du risque assumé par l’investisseur et des performances des marchés financiers.

 

Opter pour un contrat multisupport pour moduler son allocation

Il est possible de mixer fonds en euros et unités de compte au sein d’un même contrat d’assurance-vie. En fonction de leur profil de risque, de leurs objectifs patrimoniaux et de leur horizon d’investissement, les épargnants peuvent ainsi adapter la répartition de leurs avoirs entre ces différents supports. Une allocation équilibrée est souvent recommandée, avec une part plus importante de fonds en euros pour sécuriser l’essentiel du capital et une portion d’unités de compte pour dynamiser le portefeuille1.

Il est difficile de prévoir précisément combien on peut espérer gagner avec une assurance-vie en 2024. Néanmoins, en optant pour une allocation équilibrée et en restant vigilant sur les opportunités d’investissement, les épargnants peuvent espérer obtenir un rendement attractif tout en préservant leur capital.

"...investir avec succès repose sur deux fondamentaux essentiels et complémentaires : avoir des convictions solides et savoir maîtriser ses émotions." - DNCA Finance

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Investissement Responsable : comment intégrer les critères ESG dans votre patrimoine ?

Dans un contexte financier de plus en plus axé sur la durabilité et la responsabilité sociale, l’investissement responsable émerge comme un impératif pour les gestionnaires de patrimoine cherchant à concilier rendements financiers et impact positif. Cette série d’articles se consacre à la compréhension approfondie de l’investissement responsable, mettant en lumière l’importance croissante de l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les décisions d’investissement

L’investissement responsable est devenu un aspect essentiel de la gestion de patrimoine moderne. En particulier, l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans un portefeuille offre une approche éthique et durable pour les investisseurs. Dans cette première partie, nous explorerons les bases de l’investissement responsable et les avantages de l’intégration des critères ESG.

 

Investissement responsable : un aperçu

L’investissement responsable, également connu sous le nom d’investissement socialement responsable (ISR), va au-delà de la simple recherche de rendements financiers. Il intègre des considérations éthiques, sociales et environnementales dans le processus de sélection des investissements. Les investisseurs responsables cherchent à soutenir des entreprises qui adoptent des pratiques durables, respectent les normes sociales et contribuent positivement à la communauté.

 

Critères ESG : En quoi consistent-ils ?

Les critères ESG se décomposent en trois catégories principales :

  1. Environnementaux (E) : Ces critères évaluent l’impact d’une entreprise sur l’environnement. Cela inclut la gestion des émissions de carbone, l’utilisation des ressources naturelles et l’engagement dans des pratiques durables.
  2. Sociaux (S) : Les critères sociaux se concentrent sur les relations de l’entreprise avec ses employés, clients, fournisseurs et la société dans son ensemble. Cela englobe des aspects tels que la diversité, l’éthique du travail et les droits de l’homme.
  3. Gouvernance (G) : La gouvernance évalue la manière dont une entreprise est gérée, y compris sa structure de direction, ses politiques de rémunération, et la transparence dans ses opérations.

L’intégration de ces critères dans un portefeuille permet aux investisseurs de favoriser des entreprises qui partagent des valeurs similaires tout en contribuant à un impact positif sur le monde qui les entoure. Dans la deuxième partie de cet article, nous explorerons des conseils pratiques pour incorporer efficacement les critères ESG dans votre portefeuille d’investissement.

 

Conseils pour intégrer les critères ESG dans votre portefeuille

 

Maintenant que nous avons une compréhension fondamentale de l’investissement responsable et des critères ESG, explorons les conseils pratiques pour intégrer efficacement ces principes dans votre portefeuille.

 

– Intégration ESG dans la gestion d’un patrimoine

Lors de la construction d’un portefeuille orienté ESG, il est essentiel de comprendre comment intégrer ces critères dans le processus de sélection des investissements. Cherchez des gestionnaires de fonds et des stratégies qui démontrent un engagement réel envers l’investissement responsable. Les fonds labellisés ESG peuvent souvent servir de point de départ, offrant une transparence quant à la manière dont les critères sont évalués et appliqués.

 

– Sélection ESG

La recherche de titres ESG véritablement alignés sur des principes éthiques nécessite une approche éclairée au-delà des seuls labels ISR. Plutôt que de s’appuyer uniquement sur ces indicateurs, une analyse fondamentale approfondie s’avère essentielle. Les investisseurs avertis se plongent dans les pratiques commerciales spécifiques de chaque entreprise, évaluant leur impact environnemental, leurs relations sociales et leur gouvernance d’entreprise. Cette démarche permet d’identifier des opportunités d’investissement qui vont au-delà de l’étiquette ISR, visant un véritable engagement envers les critères ESG.

 

– Performance financière des investissements durables

Une idée fausse courante est que les investissements responsables sacrifient la performance financière. Cependant, de nombreuses études indiquent que les entreprises adoptant des pratiques durables peuvent générer des rendements financiers solides à long terme. Il est donc crucial de rechercher un équilibre entre les performances financières et les critères ESG pour garantir un portefeuille éthique et rentable.

 

– Risques liés à l’ESG

Bien que les investissements responsables offrent de nombreux avantages, il est tout aussi important de comprendre les risques potentiels. Certains secteurs, comme les énergies renouvelables, peuvent être sensibles aux politiques gouvernementales, tandis que d’autres peuvent faire face à des défis liés à la réputation. Une gestion prudente des risques contribuera à maintenir un portefeuille équilibré et résilient.

 

– Diversification avec des Critères ESG

 

La diversification basée sur des critères ESG représente une stratégie essentielle pour les investisseurs axés sur la durabilité. Au-delà de la simple répartition des actifs, elle implique la sélection de titres ESG dans différents secteurs et régions. Cette approche vise à atténuer les risques spécifiques tout en maximisant l’impact positif. Opter pour une diversification ESG signifie choisir des investissements qui répondent à des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance variés. Ainsi, les investisseurs peuvent construire un portefeuille robuste et éthique, contribuant à des pratiques commerciales durables à l’échelle mondiale.

 

Conclusion

En conclusion de cette exploration approfondie sur l’investissement responsable et l’intégration des critères ESG dans les portefeuilles de gestion de patrimoine, il devient clair que ce n’est pas simplement une tendance, mais une nécessité émergente. Nous avons jeté les bases en définissant l’investissement responsable et en explorant les critères ESG, soulignant que bien au-delà des étiquettes ISR, il s’agit d’une démarche engageante en faveur de pratiques durables. La sélection de titres ESG ne dépend pas uniquement des labels, mais exige une analyse approfondie et nuancée. La diversification ESG, en particulier, a été soulignée comme une stratégie clé pour atténuer les risques et maximiser l’impact positif.

Ainsi, en adoptant ces stratégies éclairées, les investisseurs peuvent concilier leurs objectifs financiers avec une contribution significative à des pratiques commerciales éthiques. En embrassant l’investissement responsable, nous faisons un pas vers un avenir financier et social où la durabilité et la responsabilité guident notre parcours vers la prospérité à long terme. La recherche d’un équilibre entre rendements et responsabilité devient ainsi le moteur d’un changement positif, façonnant un paysage financier plus conscient et durable pour les générations futures.

 

Restez à l’écoute pour des informations supplémentaires dans notre prochain article sur l’investissement responsable.

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Quel est l’impact des frais sur le rendement d’un placement ?

Lorsque vous investissez dans des produits financiers, différents types de frais peuvent vous être facturés. Les frais ont un impact non négligeable sur le rendement final de votre placement. Il est donc important de comprendre l’impact des frais sur le rendement annuel espéré de votre placement.

Dans cet article, nous allons vous expliquer comment les frais peuvent affecter le rendement de votre placement et comment vous pouvez calculer l’impact des frais sur votre rendement annuel espéré.Nous allons également vous présenter un outil de l’AMF qui vous permettra de calculer l’impact des frais sur le rendement annuel espéré de votre placement en quelques clics. Enfin, nous vous donnerons des conseils pour minimiser les frais et maximiser le rendement de votre placement.

Quels sont les différents types de frais ?

Lorsque vous investissez dans des produits financiers, différents types de frais peuvent vous être facturés. Il est important de comprendre ces frais et leur impact sur le rendement final de votre placement. Dans cette partie, nous allons vous présenter les différents types de frais qui peuvent être facturés lors de l’investissement dans des produits financiers et expliquer leur impact sur le rendement final de votre placement.

  • Les frais d’entrée

Les frais d’entrée, également appelés commissions de souscription, sont des frais qui peuvent être prélevés lors de l’achat d’un produit financier. Ces frais sont généralement exprimés en pourcentage du montant investi et peuvent varier en fonction du produit financier. Les frais d’entrée peuvent réduire le montant de votre investissement initial et donc réduire le rendement final de votre placement. Il est important de noter que ces frais peuvent être négociables.

  • Les frais de sortie

Les frais de sortie, également appelés commissions de rachat, sont des frais qui peuvent être prélevés lors de la vente d’un produit financier. Ces frais sont généralement exprimés en pourcentage du montant vendu et peuvent varier en fonction du produit financier. Les frais de sortie peuvent réduire la somme perçue lors de la vente de vos parts et donc réduire le rendement final de votre placement. Il est important de noter que ces frais peuvent également être négociables.

  • Les frais de gestion

Les frais de gestion sont des frais qui sont prélevés pour la gestion de votre placement. Ces frais sont généralement exprimés en pourcentage du montant investi et peuvent varier en fonction du produit financier. Les frais de gestion peuvent réduire le rendement final de votre placement. Il est important de noter que ces frais peuvent également être négociables.

Il est important de noter que ces différents types de frais peuvent être cumulatifs et donc réduire considérablement le rendement final de votre placement. Il est donc essentiel de comprendre ces frais et leur impact sur le rendement final de votre placement avant d’investir dans des produits financiers.

Un outil pour comprendre

L’Autorité des marchés financiers (AMF) met à votre disposition un outil en ligne qui vous permettra de calculer l’impact des frais sur le rendement annuel espéré de votre placement. Cet outil est facile à utiliser et vous permettra de connaître votre rendement net de frais, la somme réellement acquise et le montant global des frais prélevés.

Pour utiliser cet outil, vous devez tout d’abord vous rendre sur la page de l’AMF dédiée à cet outil (accès au simulateur de l’AMF). Vous pouvez ensuite tester différentes hypothèses de rendement brut annuel pour matérialiser l’impact des frais sur votre placement.

L’outil vous permet de renseigner différents paramètres pour votre placement, tels que le montant brut du versement initial, le montant brut des versements mensuels, la durée du placement, le taux de rendement brut du placement, les frais au départ, les frais de versement initial, les frais de versements mensuels, les frais annuels totaux, les frais annuels en euros, les frais en pourcentage à la sortie et les frais en euros à la sortie.

Une fois que vous avez renseigné tous les paramètres, l’outil calcule automatiquement votre rendement net de frais, la somme réellement acquise et le montant global des frais prélevés. Vous pouvez ainsi visualiser l’impact des frais sur votre placement et prendre des décisions éclairées pour minimiser les frais et maximiser le rendement de votre placement.

Il est important de noter que cet outil est un simulateur et que les résultats obtenus ne sont pas une garantie de rendement futur. Cependant, cet outil peut vous aider à mieux comprendre l’impact des frais sur votre placement et à prendre des décisions éclairées pour minimiser les frais et maximiser le rendement de votre placement.

En utilisant cet outil, vous pourrez également comparer différents produits financiers et choisir celui qui convient le mieux à vos besoins et à votre profil d’investisseur.

 

En synthèse …

Dans cet article, nous avons vu comment les frais peuvent affecter le rendement de votre placement et comment vous pouvez calculer l’impact des frais sur votre rendement annuel espéré. Nous avons également présenté un outil de l’AMF qui vous permettra de calculer l’impact des frais sur le rendement annuel espéré de votre placement en quelques clics.

Il est important de prendre en compte l’impact des frais sur le rendement annuel espéré de votre placement et de minimiser les frais pour maximiser le rendement de votre placement. En utilisant l’outil de l’AMF, vous pourrez prendre des décisions éclairées pour minimiser les frais et maximiser le rendement de votre placement.

Nous espérons que cet article vous a été utile et que vous avez appris comment les frais peuvent affecter le rendement de votre placement. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions ou si vous avez besoin d’aide pour choisir le produit financier qui convient le mieux à vos besoins et à votre profil d’investisseur.

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Qu’est-ce que le private equity ?

Le private equity est un mode de financement qui permet d’accompagner à long terme la croissance des entreprises. Il s’agit d’un formidable outil d’accompagnement de la croissance des entreprises à long terme. Dans cet article, nous allons examiner les avantages et les inconvénients du private equity en tant que solution d’investissement.

Le private equity, également connu sous le nom de capital-investissement, est une forme de financement qui consiste à investir dans des entreprises non cotées en bourse. Les investisseurs en private equity achètent des actions dans des entreprises privées et les détiennent pendant plusieurs années avant de les revendre ou de les introduire en bourse. Le private equity est souvent utilisé pour financer des entreprises en phase de démarrage ou de croissance, ainsi que pour financer des acquisitions d’entreprises existantes.

Il s’agit également d’un mode de financement très différent de l’investissement en bourse. Contrairement aux actions cotées en bourse, les actions en private equity ne peuvent pas être achetées ou vendues facilement. Les investisseurs  doivent souvent attendre plusieurs années avant de pouvoir vendre leurs actions.

 

Les avantages du private equity

Le private equity offre plusieurs avantages aux investisseurs. Tout d’abord, il permet de réaliser des investissements à long terme dans des entreprises en phase de croissance. Les investisseurs en private equity peuvent travailler étroitement avec les dirigeants d’entreprise pour aider à développer l’entreprise et maximiser sa valeur à long terme. En outre, le private equity offre des rendements potentiellement élevés, car les investissements sont souvent réalisés dans des entreprises à fort potentiel de croissance.

Le private equity offre également une diversification du portefeuille. Les investisseurs en private equity peuvent investir dans des entreprises de différents secteurs et de différentes tailles, ce qui peut aider à réduire le risque global du portefeuille. Enfin, le private equity offre des avantages fiscaux uniques, tels que des réductions d’impôts pour les investisseurs.

 

Les inconvénients du private equity

Le private equity présente également plusieurs inconvénients. Tout d’abord, il est souvent difficile d’évaluer les investissements en private equity, car les entreprises ne sont pas cotées en bourse. Cela peut rendre difficile la prise de décisions d’investissement éclairées. En outre, le private equity est souvent illiquide, ce qui signifie que les investisseurs doivent souvent attendre plusieurs années avant de pouvoir vendre leurs actions.

Le private equity comporte également des risques élevés. Les investissements en private equity sont souvent réalisés dans des entreprises en phase de démarrage ou de croissance, ce qui signifie qu’il existe un risque élevé de perte partielle ou totale de capital. En outre, les investissements en private equity sont souvent réalisés dans des entreprises non cotées en bourse, ce qui signifie qu’il est difficile de suivre la performance de l’entreprise au fil du temps.

Enfin, le private equity peut être coûteux. Les frais de gestion pour les fonds de private equity peuvent être élevés, ce qui peut réduire les rendements globaux pour les investisseurs.

 

Comment investir dans le private equity ?

Il existe plusieurs options pour investir dans le private equity. L’une des options les plus courantes est d’investir dans des fonds de private equity. Les fonds de private equity sont des fonds d’investissement qui investissent dans des entreprises non cotées en bourse. Les investisseurs peuvent acheter des parts de ces fonds et bénéficier de l’expertise des gestionnaires de fonds pour sélectionner les entreprises dans lesquelles investir.

Une autre option pour investir dans le private equity est d’investir directement dans des entreprises non cotées en bourse. Cela peut être fait en tant qu’investisseur individuel ou en tant que membre d’un groupe d’investisseurs. Les investisseurs directs peuvent travailler directement avec les dirigeants d’entreprise pour aider à développer l’entreprise et maximiser sa valeur à long terme.

Enfin, les co-investissements sont une autre option pour investir dans le private equity. Les co-investissements permettent aux investisseurs de travailler avec des fonds de private equity pour investir directement dans des entreprises non cotées en bourse. Les co-investissements offrent aux investisseurs la possibilité de participer à des investissements plus importants tout en réduisant les frais de gestion.

 

En conclusion …

Le private equity est un mode de financement qui permet d’accompagner à long terme la croissance des entreprises. Il offre plusieurs avantages uniques, tels que la possibilité de travailler étroitement avec les dirigeants d’entreprise et de participer activement à la croissance de l’entreprise. Cependant, le private equity présente également plusieurs inconvénients, tels que la difficulté à évaluer les investissements et la liquidité limitée.

Si vous envisagez d’investir dans le private equity, il est important de comprendre les avantages et les inconvénients de cette solution d’investissement. Quelle que soit l’option que vous choisissez, il est important de faire preuve de diligence raisonnable et de travailler avec des professionnels qualifiés pour vous aider à prendre des décisions d’investissement éclairées.

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Comment bien se servir d’un PER ?

Le PER est un produit d’épargne à long terme qui permet de se constituer un capital pour la retraite. Il est important de diversifier ses investissements pour réduire les risques et maximiser les rendements. Pour bien utiliser le PER, il est important de garder le cap et de ne pas se laisser distraire par les fluctuations du marché.

 

Quelques conseils pour bien utiliser le PER

Comprendre les avantages fiscaux 

Les versements effectués sur un PER sont déductibles de l’impôt sur le revenu, dans la limite d’un certain plafond. Cela permet de réduire son impôt sur le revenu tout en se constituant un capital pour la retraite.

Diversifier ses investissements

Il est important de diversifier ses investissements pour réduire les risques et maximiser les rendements. Il est recommandé de répartir ses investissements entre différentes classes d’actifs, comme les actions, les obligations et les fonds immobiliers.

Garder le cap

Il est important de garder le cap et de ne pas se laisser distraire par les fluctuations du marché. Les investissements à long terme sont souvent plus rentables que les investissements à court terme, car ils permettent de bénéficier de l’effet de levier du temps.

Transférer son PERP vers un PER

Depuis le 1er octobre 2020, le PER remplace le PERP. Si vous avez un PERP, vous pouvez le conserver ou le transférer vers un PER. Le transfert peut être avantageux si le PER offre des avantages fiscaux ou des options d’investissement plus intéressantes.

En conclusion …

Le PERP est un produit d’épargne à long terme qui permet de se constituer un capital pour la retraite. Pour bien l’utiliser, il est important de comprendre les avantages fiscaux, de diversifier ses investissements, de garder le cap et de transférer son PERP vers un PER si cela est avantageux.

J’espère que cet article vous a été utile et pédagogique.

N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires et suggestions.

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Comment planifier votre retraite en toute sérénité ?

La retraite est une étape importante de la vie qui nécessite une planification minutieuse.

Pour vous aider à planifier votre retraite en toute sérénité, voici quelques conseils :

Diversifiez votre portefeuille

La diversification est la clé pour protéger votre patrimoine contre l’inflation et les fluctuations du marché. Vous pouvez investir dans une variété d’actifs tels que des actions, des obligations, des fonds communs de placement, des biens immobiliers, etc. Cela vous permettra de répartir les risques et de minimiser les pertes potentielles.

Planifiez votre retraite

Il est important de planifier votre retraite à l’avance pour vous assurer une transition en douceur. Vous pouvez commencer par déterminer vos besoins financiers futurs et établir un budget réaliste. Vous pouvez également envisager de travailler avec un conseiller financier qualifié pour vous aider à élaborer un plan de retraite solide.

Gardez le cap

Il est important de garder le cap et de ne pas paniquer lorsque les marchés sont volatils. Les marchés peuvent être imprévisibles, mais si vous avez un plan solide et que vous vous y tenez, vous pouvez protéger votre patrimoine contre les fluctuations du marché.

 

En conclusion

En suivant ces conseils simples, vous pouvez planifier votre retraite en toute sérénité et maintenir votre pouvoir d’achat. N’oubliez pas que la diversification et la planification sont la clé et que vous devez garder le cap.

Si vous avez des questions ou si vous avez besoin d’aide pour diversifier votre portefeuille, n’hésitez pas à me contacter.

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Comment protéger votre patrimoine contre l’inflation ?

L’inflation est un phénomène économique qui se produit lorsque les prix des biens et services augmentent au fil du temps. Cela peut avoir un impact négatif sur votre patrimoine si vous ne prenez pas les mesures nécessaires pour vous protéger.

Voici quelques conseils pour vous aider à protéger votre patrimoine contre l’inflation :

Diversifiez votre portefeuille

La diversification est la clé pour protéger votre patrimoine contre l’inflation. Vous pouvez investir dans une variété d’actifs tels que des actions, des obligations, des fonds communs de placement, des biens immobiliers, etc. Cela vous permettra de répartir les risques et de minimiser les pertes potentielles.

Évitez les investissements spéculatifs

Les investissements spéculatifs tels que les métaux précieux, les matières premières et les œuvres d’art peuvent sembler attrayants, mais ils sont souvent très risqués. Évitez ces investissements si vous cherchez à protéger votre patrimoine contre l’inflation.

Gardez le cap

Il est important de garder le cap et de ne pas paniquer lorsque les marchés sont volatils. Les marchés peuvent être imprévisibles, mais si vous avez un plan solide et que vous vous y tenez, vous pouvez protéger votre patrimoine contre l’inflation.

 

En conclusion…

En suivant ces conseils simples, vous pouvez protéger votre patrimoine contre l’inflation et maintenir votre pouvoir d’achat. N’oubliez pas que la diversification est la clé et que vous devez éviter les investissements spéculatifs. Si vous avez des questions ou si vous avez besoin d’aide pour diversifier votre portefeuille, n’hésitez pas à contacter un conseiller financier qualifié