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SCPI : La bonne alternative pour préparer sa retraite

La retraite est un sujet qui préoccupe de nombreux Français. En effet, avec le vieillissement de la population, la réforme des régimes obligatoires et la baisse du pouvoir d’achat, il est de plus en plus difficile de maintenir son niveau de vie à la retraite. C’est pourquoi il est essentiel de se constituer un complément de revenu pour profiter pleinement de cette période de la vie.

Parmi les solutions d’épargne existantes, l’immobilier est souvent plébiscité pour sa sécurité, sa rentabilité et sa fiscalité avantageuse. Toutefois, investir dans la pierre n’est pas sans contraintes : il faut disposer d’un apport conséquent, s’occuper de la gestion locative, faire face aux aléas du marché…

Heureusement, il existe une alternative qui permet de bénéficier des atouts de l’immobilier sans ses inconvénients : les SCPI.

Les SCPI, ou sociétés civiles de placement immobilier, sont des structures qui collectent des fonds auprès d’investisseurs pour acheter et gérer des biens immobiliers locatifs, principalement à usage professionnel (bureaux, commerces, entrepôts…).

Les investisseurs, appelés associés, reçoivent en contrepartie des dividendes proportionnels au nombre de parts qu’ils détiennent.

Le principe des SCPI de rendement

L’historique des SCPI

Les SCPI, ou sociétés civiles de placement immobilier, sont nées dans les années 60 pour permettre aux particuliers d’investir dans l’immobilier d’entreprise. Elles se sont développées dans les années 80 avec la création de différentes catégories de SCPI : de rendement, fiscales ou de plus-value.

Elles se sont diversifiées dans les années 2000 sur le plan géographique et sectoriel. Elles ont connu un essor dans les années 2010 grâce à un contexte favorable : baisse des taux, recherche de rendement, digitalisation.

Aujourd’hui, les SCPI représentent un marché de plus de 70 milliards d’euros, avec plus de 180 SCPI et plus d’un million d’associés.

Le fonctionnement des SCPI de rendement

Les SCPI de rendement fonctionnent selon un mécanisme simple : les investisseurs achètent des parts de SCPI et deviennent associés, les SCPI acquièrent et gèrent des immeubles locatifs à usage professionnel, les SCPI perçoivent des loyers et les redistribuent aux associés sous forme de dividendes.

– Avantages : elles mutualisent le risque entre les associés, elles diversifient le patrimoine sur plusieurs zones géographiques et secteurs d’activité, elles délèguent la gestion à des professionnels, elles sont accessibles à partir de quelques centaines d’euros, elles sont liquides grâce à un marché secondaire dynamique.

– Inconvénients / risques : elles n’offrent pas de garantie en capital, elles peuvent varier à la hausse ou à la baisse, elles prélèvent des frais de gestion, elles sont soumises à la fiscalité des revenus fonciers ou mobiliers, elles nécessitent une durée de placement recommandée de 8 à 10 ans.

Les modes d’acquisition et la fiscalité des SCPI

Les modes d’acquisition

Il existe plusieurs modes d’acquisition des SCPI, qui offrent des modalités et des conditions différentes selon le profil et les objectifs de l’investisseur.

On peut distinguer :

– L’acquisition au comptant : il s’agit d’acheter des parts de SCPI avec son épargne personnelle, sans recourir à l’emprunt. C’est le mode d’acquisition le plus simple et le plus rapide, mais il nécessite de disposer d’un apport suffisant et il n’optimise pas la fiscalité des revenus.

– L’acquisition à crédit : il s’agit d’emprunter auprès d’une banque pour financer l’achat de parts de SCPI. C’est le mode d’acquisition le plus avantageux, car il permet de profiter de la baisse des taux d’intérêt, de bénéficier d’un effet de levier, de déduire les intérêts d’emprunt des revenus fonciers et de se constituer un patrimoine sans apport.

– L’acquisition en démembrement : il s’agit de séparer la propriété des parts de SCPI en deux droits distincts : l’usufruit et la nue-propriété. L’usufruitier perçoit les revenus pendant une durée déterminée, tandis que le nu-propriétaire récupère la pleine propriété à l’issue du démembrement. C’est le mode d’acquisition qui permet de réduire le coût d’acquisition des parts, de diminuer l’impôt sur la fortune immobilière et de transmettre son patrimoine à moindre frais.

– L’acquisition en assurance-vie : il s’agit d’investir dans des parts de SCPI via un contrat d’assurance-vie. C’est le mode d’acquisition qui permet de bénéficier de la fiscalité avantageuse de l’assurance-vie, de diversifier son épargne, de disposer d’une grande souplesse de gestion et de transmission.

La fiscalité de la SCPI

Les revenus des SCPI sont soumis à la fiscalité des revenus fonciers ou des revenus mobiliers, selon le mode d’acquisition des parts. Ils sont également assujettis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2%. Il existe toutefois des abattements, des déductions et des crédits d’impôt qui permettent de réduire l’impôt sur le revenu. Par exemple :

– Les associés qui détiennent leurs parts depuis plus de 5 ans bénéficient d’un abattement de 30% sur les dividendes.

– Les associés qui empruntent pour acheter des parts de SCPI peuvent déduire les intérêts d’emprunt de leurs revenus fonciers.

– Les associés qui investissent dans des SCPI fiscales peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt de 25% sur le montant de leur souscription, dans la limite de 300 000 €.

Certaines SCPI investissent à l’étranger, dans des pays où la fiscalité est plus avantageuse qu’en France. Dans ce cas, les revenus perçus par les associés ne sont pas soumis aux prélèvements sociaux, mais uniquement à l’impôt sur le revenu, selon la convention fiscale entre la France et le pays concerné. Cela permet de limiter la pression fiscale et d’augmenter le rendement net des SCPI.

Une simulation avec un investissement de 100 000 € sur 15 ans

Les hypothèses de la simulation

Pour faire une simulation avec un investissement de 100 000 € sur 15 ans, nous allons choisir une SCPI de rendement représentative du marché, définir les paramètres de la simulation et préciser les sources et les références utilisées.

Voici les hypothèses de la simulation :

– La SCPI choisie est Corum XL, une SCPI de rendement diversifiée qui investit en zone euro et au-delà, avec une capitalisation de 4,2 milliards d’euros, un rendement de 6,26% en 2023, un prix de la part de 1 075 €, des frais de souscription de 11,96%, des frais de gestion de 13,20% des loyers, un taux d’occupation de 98,8% et un report à nouveau de 2,5 mois.

– Les paramètres de la simulation sont les suivants : un investissement de 100 000 € au comptant, une durée de placement de 15 ans, une fiscalité des revenus fonciers au taux marginal d’imposition de 30%, une évolution du prix des parts de 1% par an, une revalorisation des dividendes de 0,5% par an.

Les sources et les références utilisées pour la simulation sont les suivantes : le site web de la SCPI1, le rapport annuel 2023 de la SCPI2, le simulateur en ligne de la Centrale des SCPI3.

Les résultats de la simulation

Les résultats de la simulation sont présentés sous forme de tableau et de graphique, qui illustrent l’évolution du capital investi, des revenus perçus, de la valeur du patrimoine, de la rentabilité interne, de la plus-value, de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur la fortune immobilière sur 15 ans.

AnnéeCapital investiRevenus perçusValeur du patrimoineRentabilité internePlus-value
5100 000 €5 613 €92 124 €5,54%-7 876 €
10100 000 €5 761 €96 416 €5,59%-3 584 €
15100 000 €5 918 €100 926 €5,64%926 €

On peut analyser les résultats de la simulation comme suit :

La performance globale de l’investissement est de 5,64 %, ce qui est supérieur à l’inflation et à la plupart des placements sans risque.

– La comparaison avec d’autres placements montre que les SCPI de rendement sont plus rentables que le livret A, le PEL, le fonds euros ou les obligations, mais moins que les actions ou l’immobilier résidentiel.

– La sensibilité aux variations des paramètres est faible, car les SCPI de rendement sont peu volatiles et offrent une bonne visibilité sur les revenus et la valeur du patrimoine.

L’impact de la fiscalité est important, car les revenus des SCPI sont imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux, ce qui réduit le rendement net. Il existe toutefois des moyens d’optimiser la fiscalité, comme l’acquisition à crédit, le démembrement ou l’assurance-vie.

En conclusion

En conclusion, les SCPI sont une bonne alternative pour préparer sa retraite, car elles permettent de se constituer un patrimoine immobilier et de percevoir des revenus réguliers, sans les contraintes de la gestion locative.

Les SCPI offrent également une performance supérieure à l’inflation, une mutualisation du risque, une diversification géographique et sectorielle, une accessibilité, une liquidité et une simplicité.

Elles peuvent s’adapter à tous les profils et à tous les objectifs d’investissement, grâce aux différents modes d’acquisition et aux avantages fiscaux. Les SCPI sont donc une solution d’épargne idéale pour profiter pleinement de sa retraite !

Si vous souhaitez en savoir plus sur les SCPI et les opportunités qu’elles offrent, n’hésitez pas à contacter un conseiller en gestion de patrimoine, qui pourra vous accompagner dans votre projet de retraite. 😊

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Qu’est-ce que le private equity ?

Le private equity est un mode de financement qui permet d’accompagner à long terme la croissance des entreprises. Il s’agit d’un formidable outil d’accompagnement de la croissance des entreprises à long terme. Dans cet article, nous allons examiner les avantages et les inconvénients du private equity en tant que solution d’investissement.

Le private equity, également connu sous le nom de capital-investissement, est une forme de financement qui consiste à investir dans des entreprises non cotées en bourse. Les investisseurs en private equity achètent des actions dans des entreprises privées et les détiennent pendant plusieurs années avant de les revendre ou de les introduire en bourse. Le private equity est souvent utilisé pour financer des entreprises en phase de démarrage ou de croissance, ainsi que pour financer des acquisitions d’entreprises existantes.

Il s’agit également d’un mode de financement très différent de l’investissement en bourse. Contrairement aux actions cotées en bourse, les actions en private equity ne peuvent pas être achetées ou vendues facilement. Les investisseurs  doivent souvent attendre plusieurs années avant de pouvoir vendre leurs actions.

 

Les avantages du private equity

Le private equity offre plusieurs avantages aux investisseurs. Tout d’abord, il permet de réaliser des investissements à long terme dans des entreprises en phase de croissance. Les investisseurs en private equity peuvent travailler étroitement avec les dirigeants d’entreprise pour aider à développer l’entreprise et maximiser sa valeur à long terme. En outre, le private equity offre des rendements potentiellement élevés, car les investissements sont souvent réalisés dans des entreprises à fort potentiel de croissance.

Le private equity offre également une diversification du portefeuille. Les investisseurs en private equity peuvent investir dans des entreprises de différents secteurs et de différentes tailles, ce qui peut aider à réduire le risque global du portefeuille. Enfin, le private equity offre des avantages fiscaux uniques, tels que des réductions d’impôts pour les investisseurs.

 

Les inconvénients du private equity

Le private equity présente également plusieurs inconvénients. Tout d’abord, il est souvent difficile d’évaluer les investissements en private equity, car les entreprises ne sont pas cotées en bourse. Cela peut rendre difficile la prise de décisions d’investissement éclairées. En outre, le private equity est souvent illiquide, ce qui signifie que les investisseurs doivent souvent attendre plusieurs années avant de pouvoir vendre leurs actions.

Le private equity comporte également des risques élevés. Les investissements en private equity sont souvent réalisés dans des entreprises en phase de démarrage ou de croissance, ce qui signifie qu’il existe un risque élevé de perte partielle ou totale de capital. En outre, les investissements en private equity sont souvent réalisés dans des entreprises non cotées en bourse, ce qui signifie qu’il est difficile de suivre la performance de l’entreprise au fil du temps.

Enfin, le private equity peut être coûteux. Les frais de gestion pour les fonds de private equity peuvent être élevés, ce qui peut réduire les rendements globaux pour les investisseurs.

 

Comment investir dans le private equity ?

Il existe plusieurs options pour investir dans le private equity. L’une des options les plus courantes est d’investir dans des fonds de private equity. Les fonds de private equity sont des fonds d’investissement qui investissent dans des entreprises non cotées en bourse. Les investisseurs peuvent acheter des parts de ces fonds et bénéficier de l’expertise des gestionnaires de fonds pour sélectionner les entreprises dans lesquelles investir.

Une autre option pour investir dans le private equity est d’investir directement dans des entreprises non cotées en bourse. Cela peut être fait en tant qu’investisseur individuel ou en tant que membre d’un groupe d’investisseurs. Les investisseurs directs peuvent travailler directement avec les dirigeants d’entreprise pour aider à développer l’entreprise et maximiser sa valeur à long terme.

Enfin, les co-investissements sont une autre option pour investir dans le private equity. Les co-investissements permettent aux investisseurs de travailler avec des fonds de private equity pour investir directement dans des entreprises non cotées en bourse. Les co-investissements offrent aux investisseurs la possibilité de participer à des investissements plus importants tout en réduisant les frais de gestion.

 

En conclusion …

Le private equity est un mode de financement qui permet d’accompagner à long terme la croissance des entreprises. Il offre plusieurs avantages uniques, tels que la possibilité de travailler étroitement avec les dirigeants d’entreprise et de participer activement à la croissance de l’entreprise. Cependant, le private equity présente également plusieurs inconvénients, tels que la difficulté à évaluer les investissements et la liquidité limitée.

Si vous envisagez d’investir dans le private equity, il est important de comprendre les avantages et les inconvénients de cette solution d’investissement. Quelle que soit l’option que vous choisissez, il est important de faire preuve de diligence raisonnable et de travailler avec des professionnels qualifiés pour vous aider à prendre des décisions d’investissement éclairées.

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Comment bien se servir d’un PER ?

Le PER est un produit d’épargne à long terme qui permet de se constituer un capital pour la retraite. Il est important de diversifier ses investissements pour réduire les risques et maximiser les rendements. Pour bien utiliser le PER, il est important de garder le cap et de ne pas se laisser distraire par les fluctuations du marché.

 

Quelques conseils pour bien utiliser le PER

Comprendre les avantages fiscaux 

Les versements effectués sur un PER sont déductibles de l’impôt sur le revenu, dans la limite d’un certain plafond. Cela permet de réduire son impôt sur le revenu tout en se constituant un capital pour la retraite.

Diversifier ses investissements

Il est important de diversifier ses investissements pour réduire les risques et maximiser les rendements. Il est recommandé de répartir ses investissements entre différentes classes d’actifs, comme les actions, les obligations et les fonds immobiliers.

Garder le cap

Il est important de garder le cap et de ne pas se laisser distraire par les fluctuations du marché. Les investissements à long terme sont souvent plus rentables que les investissements à court terme, car ils permettent de bénéficier de l’effet de levier du temps.

Transférer son PERP vers un PER

Depuis le 1er octobre 2020, le PER remplace le PERP. Si vous avez un PERP, vous pouvez le conserver ou le transférer vers un PER. Le transfert peut être avantageux si le PER offre des avantages fiscaux ou des options d’investissement plus intéressantes.

En conclusion …

Le PERP est un produit d’épargne à long terme qui permet de se constituer un capital pour la retraite. Pour bien l’utiliser, il est important de comprendre les avantages fiscaux, de diversifier ses investissements, de garder le cap et de transférer son PERP vers un PER si cela est avantageux.

J’espère que cet article vous a été utile et pédagogique.

N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires et suggestions.

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Comment planifier votre retraite en toute sérénité ?

La retraite est une étape importante de la vie qui nécessite une planification minutieuse.

Pour vous aider à planifier votre retraite en toute sérénité, voici quelques conseils :

Diversifiez votre portefeuille

La diversification est la clé pour protéger votre patrimoine contre l’inflation et les fluctuations du marché. Vous pouvez investir dans une variété d’actifs tels que des actions, des obligations, des fonds communs de placement, des biens immobiliers, etc. Cela vous permettra de répartir les risques et de minimiser les pertes potentielles.

Planifiez votre retraite

Il est important de planifier votre retraite à l’avance pour vous assurer une transition en douceur. Vous pouvez commencer par déterminer vos besoins financiers futurs et établir un budget réaliste. Vous pouvez également envisager de travailler avec un conseiller financier qualifié pour vous aider à élaborer un plan de retraite solide.

Gardez le cap

Il est important de garder le cap et de ne pas paniquer lorsque les marchés sont volatils. Les marchés peuvent être imprévisibles, mais si vous avez un plan solide et que vous vous y tenez, vous pouvez protéger votre patrimoine contre les fluctuations du marché.

 

En conclusion

En suivant ces conseils simples, vous pouvez planifier votre retraite en toute sérénité et maintenir votre pouvoir d’achat. N’oubliez pas que la diversification et la planification sont la clé et que vous devez garder le cap.

Si vous avez des questions ou si vous avez besoin d’aide pour diversifier votre portefeuille, n’hésitez pas à me contacter.